Affaire Thomas Sankara : Mariam Sankara chez le président du CNT PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Sidwaya   
Dimanche, 17 Mai 2015 23:45

Le président du Conseil national de la Transition (CNT), Chériff Sy a reçu en audience Mariam Sankara, épouse de l'ancien président, Thomas Sankara le vendredi 15 mai 2015 à Ouagadougou. Comme il fallait s'y attendre, la veuve Mariam Sankara a mis à profit son séjour au "pays des Hommes intègres" pour faire le tour des institutions de la Transition afin de saluer, non seulement les acteurs de l'insurrection, mais aussi les autorités qui assurent la continuité de l'Etat.

En s'entretenant avec le président du Conseil national de la Transition (CNT) Chériff Sy, le vendredi 15 mai 2015, l'épouse du président Thomas Sankara espère recueillir les avis sur l'ouverture véritable du dossier de son mari assassiné, le jeudi 15 octobre 1987. A sa sortie d’audience, Mariam Sankara a indiqué être venue répondre à l'appel du juge chargé du dossier de son défunt époux. "Je suis aussi là pour saluer les acteurs de l'insurrection populaire qui ont permis d'aboutir au changement. C'est aussi l'occasion pour moi d'apporter mon soutien aux autorités en charge des institutions de transition qui ont été mises en place", a-t-elle précisé. Etant donné que les autorités de la Transition ont pris à bras-le-corps le problème des dossiers pendants, et qu'un juge a été désigné pour le dossier Sankara, l'ex-première dame dit n'avoir aucune crainte sur l'évolution du dossier. Car a-t-elle dit, le dossier Sankara n'est plus une affaire du Burkina Faso mais de tous ceux qui sont épris de paix et de justice partout dans le monde. "Avec ce qui est déjà fait, il n'est plus question d'aller en arrière et je suis certaine que l'impunité sera combattue dans ce pays", a-t-elle confié. Le président du CNT, quant à lui, a déclaré que la vérité triomphera. Il a soutenu que la veuve Sankara a longtemps mené la lutte pour l'aboutissement du dossier, et aujourd'hui, les choses se dessinent bien. D'ailleurs, il a indiqué que les députés burkinabè ont demandé au parlement français d'intervenir pour épauler l'avancement du dossier par l'ouverture de certaines archives en rapport avec l'affaire Sankara. Pour lui, l'insurrection et la Transition offrent toutes les possibilités qu'un certain nombre de dossiers pendants soient traités et c'est ce que les autorités vont travailler à concrétiser.

 

 

Wanlé Gérard COULIBALY

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Sidwaya

 

 

Mise à jour le Lundi, 18 Mai 2015 00:01
 

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